Article publié dans le Dauphiné Libéré du 18 novembre.
Très mobiles au sein d’une défense solide solide, les Alsaciens cueillaient à froid des Isérois plus lents à entrer dans le match. Le break était fait en moins de dix minutes (5-2, 9e). Les choses se compliquaient encore lorsque Saint-Cyr, touché à la main, devait laisser les cages à Sekiou (15e). Dans le secteur offensif, le GSMHGUC peinait à trouver la faille et si Brayère montrait l’exemple (9-7, 20e), il manqua l’occasion de ramener les siens à un but des locaux (12-10, 27e ; 13-10, 30e).
La révolte grenobloise
Les Cernéens perdaient de leur agressivité mais conservaient leur avance (15-12, 33e ; 19-16, 43e). Les joueurs isérois allaient alors sonner la révolte et éveiller la salle Omeyer. Le GSMHGUC parvenait à revenir une première fois à un but des Alsaciens (23-22, 54e) mais Cernay tenait bon. Tandis que les esprits s’échauffaient, les Cernéens en infériorité numérique se montraient héroïques en défense et contraignaient Acquevillo à tirer au-dessus des cages de Kolonics (24-22, 57e). Chekireb obtenait alors un jet de 7 mètres. Agonisants, les visiteurs voyaient dès lors leur adversaire s’échapper, inscrivant quatre buts en deux minutes (28-23, 60e).