Ce soir, ce n’est pas seulement la fin de la saison. C’est aussi la fin de la carrière d’André Delaunois et d’Andy Sekiou. Ce dernier a accordé au site Internet du club quelques mots. Interview.
Andy, à 36 ans, tu mets fin a ta carrière de handballeur. Quels souvenirs gardes-tu des ces années passés dans le hand ?
Ils sont si nombreux… Les premiers qui me viennent à l’esprit sont ceux des Eurotournoi de Strasbourg qui mêlent de grandes équipes grâce auxquelles j’ai pu me confronter à de grands joueurs comme Stefan Kretzschmar, Kervadec, Fritz, Richardson… Les années montpelliéraines, avec les fêtes suivant la remise des nombreux titres, n’étaient pas mal non plus. Puis la chance de pouvoir visiter un magnifique pays comme l’Italie avec des déplacements galères mais qui me font bien rigoler aujourd’hui… Ou encore les départs de l’aéroport de Venise pour partir au sud et en Sicile, et qui nous prouvent, vu d’en haut, que c’est la plus belle des villes… Et toute la vie de vestiaire avec les nombreuses soirées entre amis après les séances d’entrainements resteront inoubliables et me manqueront, c’est sur…
Cela fait 8 ans que tu joues pour le GSMHGUC. Quel bilan en fais-tu ?
Cette histoire a été une magnifique aventure humaine. Le club a connu des hauts et des bas mais les joueurs et les dirigeants ont su trouver les forces nécessaires pour redresser la barre du navire et terminer cette saison à la meilleure place au classement depuis que je joue ici. Je pense qu’il y a de la place à Grenoble pour un club de PROD2 et je regrette de ne pas avoir pu faire partie de cette aventure future mais c’est tout le mal que je souhaite à mes futurs ex-coéquipiers… Je tiens à remercier le club qui m’a fait confiance durant toutes ces années et qui m’a permis de me construire une reconversion tout en pratiquant mon sport pendant plus de 3 saisons.
Que vas-tu faire, maintenant ?
Profiter de ma famille qui vient de s’agrandir voilà peu, de ma femme Brigitte et mes deux enfants, Chloé et Maxime.. Pouvoir enfin manger tous ensemble le soir, aller coucher ma fille le soir, passer du temps avec ma femme, aller chez des amis le week-end sans me préoccuper de savoir si j’ai un match, partir en vacances à n’importe quel moment de l’année… Mais plus sérieusement je vais me rapprocher de ma famille et de celle de ma femme. Nous allons prendre une année pour finir de restaurer un vieux mas que nous avons acheté dans les Cévennes. Puis direction Nîmes pour créer un cabinet d’infirmier avec ma femme et s’y installer.
Un petit mot pour les supporters qui seront là samedi pour le dernier match de la saison ?
J’espère une belle victoire de Grenoble et qu’ils prendront autant de plaisir ce soir dans les tribunes que moi sur le terrain. Merci à eux de nous avoir encouragés tout au long de ces années. Après ce dernier match, place à la fête…
Tout le club remercie vivement Andy pour ces huit années passées au club et lui souhaite une très bonne continuation.