Samedi soir, Halle Pablo Neruda, 19h30. Ce sera l’endroit où il faudra être, donc réservez votre soirée, car un gros match se prépare. Dans le cadre des 32èmes de finale de la Coupe de France, le GSMH GUC reçoit Villfranche (actuel 4ème de la poule 3 de N1), avec un enjeu de taille : l’assurance, en cas de succès, de recevoir une grosse écurie de LNH au prochain tour ! L’occasion de faire une belle fête du hand sur l’agglomération grenobloise, et l’occasion pour les joueurs de vivre une expérience exceptionnelle et riche en émotions. Les joueurs ont pleinement conscience de l’importance de l’évènement, et sont déterminés à tout donner pour y arriver. Au delà de ça, il sera aussi capital pour le groupe de ne pas casser la dynamique d’efficacité et de victoires qui est établie depuis le 10 octobre (victoire contre Bagnols, 6 victoires d’affilée depuis).

Comme à l’accoutumée, nous avons rencontré un joueur du groupe pour l’interview. Cette semaine, c’est au tour d’Hakim Malek de nous livrer son sentiment sur le groupe et son coach, le club, son poste. Cet ailier gauche, quasiment né dans le club, a tout connu et a vu défiler les gens dans la structure, que ce soit les entraineurs, les présidents, les bénévoles. Une fierté pour nous donc, que de le voir évoluer de manière brillante au sein de l’effectif de l’équipe première.

Hakim, l’équipe sort d’une grosse performance à Martigues, et le bilan du début de saison est de 6 victoires (9 victoires avec les 3 en Coupe de France) pour 1 défaite. Pour toi, qu’est-ce qui explique ces bons résultats ?

« C’est vrai que nous venons de faire un gros coup à Martigues ! Peu d’équipes ont réussi à gagner là-bas. Pour moi, l’ambiance au sein du groupe est incroyable. On a tous le même objectif, qui est de travailler pour gagner, match après match. »

Tu évolues à un poste qui semble verrouillé en termes de place, Samy et toi êtes titulaire indiscutables. Comment se passe votre concurrence ? Sur quoi penses-tu devoir encore progresser ?

« Il n’y a aucune concurrence entre Sam et moi. Il a toujours été un modèle et j’apprends tous les jours avec lui. Je le considère vraiment comme un grand frère et chacun de nous a son rôle à jouer dans l’équipe. C’est difficile de se juger soi-même, mais je pense que je dois encore progresser sur mon shoot. Je fais encore trop de « gri-gri » et je dois donc faire plus simple, et plus efficace. Je travaille chaque jour pour m’améliorer. »

Tu es au club depuis toujours, tu as connu beaucoup d’entraineurs. Comment juges-tu l’arrivée d’Aziz Benkahla à la tête de l’équipe depuis 1 an et demi ? Qu’a t-il apporté de plus au club ?

« L’arrivée d’Aziz a apporté beaucoup de professionnalisme, et le cadre qu’il a mis en place permet une grande cohésion de groupe. A la reprise de la saison dernière, tous les anciens joueurs du club ont été surpris car il a bousculé beaucoup de choses, aucun n’avait connu ça. Pour moi, c’est le meilleur entraineur de l’équipe première depuis que je suis au club. Il a apporté beaucoup de valeurs et il a su nous faire progresser rapidement, autant techniquement que physiquement. »

Tu as pu constater, depuis 2 ans, que notre structure se développe. Comment vois-tu le club évoluer dans les prochaines années ?

« C’est vrai, le club s’est vraiment transformé ces 2 dernières années. C’est grâce à tous les licenciés, joueurs, mais aussi grâce à l’équipe technique qui met du cœur à l’ouvrage. L’idéal serait d’atteindre rapidement le niveau Pro D2 afin de professionnaliser davantage le club. Qui sait ? Cela pourrait arriver plus vite que prévu… »

Dis nous un mot sur le match qui arrive, samedi, le 32ème finale de Coupe contre Villefranche.

« Notre parcours jusque là s’est plutôt bien déroulé, sans accroc… Il serait vraiment dommage d’être éliminé à ce niveau de la compétition. L’objectif est , évidemment, de gagner pour avoir la chance de se confronter à une équipe de LNH ! »

Samy, ton acolyte, te pose cette question : « Quand est-ce que tu arrêteras de t’énerver à l’entrainement ? »

« Merci Sam pour cette superbe question ! C’est plus fort que moi, je suis perfectionniste et je n’aime pas la défaite… Je trouve que j’ai déjà fait beaucoup d’efforts, j’ai appris à me contenir. Et il faut avouer que si j’arrêtais vraiment de crier, les entrainements ne seraient pas autant animés ! »

Tu peux désigner le prochain joueur à passer sur le grill de l’interview, la semaine prochaine, et lui poser une question.

« Je suis fier de désigner Monsieur Farid Raimi. J’aurais deux questions à lui poser.

Tout d’abord, comment a t-il fait, à Martigues, pour ne pas marquer alors que la cage était vide (sur une action de de jeu, le gardien martégal a fait un premier arrêt, le ballon est revenu dans les mains de Farid qui a tiré à l’opposé dans une cage presque vide, le gardien a réussi à plonger et à la sortir du bout des mains) ?

Ensuite, est-ce qu’il pense être le meilleur Ivoirien que le club ait connu ? »