Venez découvrir Jérémy, son parcours, ses valeurs et ses ambitions dans sa première interview sous le maillot Rouge & Blanc.

– Dans un premier temps serait-il possible que tu fasses un point sur ton parcours en tant que joueur ?

Je fais partie d’une famille qui vit, mange et parle handball tout le temps. Mon frère ainé se destine à une carrière d’entraîneur, mon petit frère joue aussi en moins de 18 ans, mon grand père est Président du club d’Eguilles où j’ai fait mes débuts. Mon oncle est entraîneur de handball et mon cousin germain, Mathieu Chasseboeuf, évolue à Valence. Mon père a été international espoirs et a été joueur professionnel au SMUC et à l’OM Vitrolles.

Mon parcours personnel s’est donc tout naturellement tourné vers le handball dès le minihand. J’ai commencé à jouer à Eguilles, un club familiale à proximité d’Aix, jusqu’en -16, lors de mon entrée au Pôle espoir d’Aix avec Eric Quintin. Lors de ma 3ème année de Pôle j’ai pu vivre une montée en N2 avec le centre de formation puis deux saisons en N2. Cette année, un titre de champion de France universitaire Élite avec Michel CICUT.

– Et comment s’est passée la saison qui vient de s’écouler ?

A l’occasion de la saison passée, j’ai eu la chance de m’entraîner régulièrement avec le groupe pro du PAUC et faire treize feuilles de match avec celui ci. J’ai beaucoup appris sur le handball mais aussi sur les exigences du haut niveau au contact de Jérôme Fernandez.

– Tu as fait la majeure partie de ton parcours au club d’Aix. Aujourd’hui qu’est-ce qui t’a donné envie de partir ? Pourquoi avoir choisi le GSMHGUC plutôt qu’un autre club ?

Le PAUC rêve d’Europe rapidement, il a donc besoin de joueurs capables, dès cette saison, de jouer les premiers rôles en Lidl StarLigue. Les dirigeants me proposaient d’être encore le troisième ailier droit du groupe et de « patienter » en N2 .

Un autre aléa concernait mes études qui me coûtaient très cher (BTS communication dans le privé). Ma motivation était double : franchir un palier sportif et continuer mes études en réintégrant un BTS public. C’est d’ailleurs ce que je ferais à la rentrée scolaire au Lycée Bergès de Seyssinet). J’ai pris contact avec Walid Bensemra et je suis venu faire un essai sachant pertinemment que le club ne comptait pas recruter à mon poste. L’entraîneur de Grenoble a sans doute décelé en moi certaines qualités dont il est en recherche et a insisté auprès du président de Grenoble pour me recruter.

J’ai reçu un super accueil des joueurs et des membres du personnel administratif qui m’ont expliqué le projet d’atteindre la Pro D2. J’ai longuement discuté avec Monsieur Chabannes et Monsieur Benkahla dont on m’a loué les qualités. J’ai senti que je ne pouvais que progresser dans cet environnement, malgré les appels d’autres clubs.

– Quelles sont tes ambitions cette saison et pour les saisons a venir ? 

Mes ambitions sont de réussir à mener ce double projet universitaire et sportif. C’est nécessaire pour mon équilibre et c’est un socle pour mon avenir. Mes ambitions sportives sont bien sûr d’apporter une petite pierre à la réussite du collectif dans lequel j’espère me fondre rapidement. Le handball est avant tout un sport collectif et ma réussite personnelle ne peut passer avant l’intérêt du groupe. Je crois que je serai l’un des plus jeunes et j’aurai donc à apprendre de tout le monde, notamment de David Ampère, dont je suis les performances avec un peu d’admiration. Je viens donc à Grenoble avec beaucoup d’humilité mais extrêmement motivé par le challenge du club.

– D’un point de vue plus personnel, comment te définirais-tu en tant que joueur, que penses-tu pouvoir apporter à l’équipe ? 

J’ai horreur de la défaite et de la tricherie. Lorsque je m’engage vers un objectif, j’y mets toute mon énergie pour réussir. J’ai une phrase qui me plaît beaucoup « celui qui tente sa chance peut perdre, celui qui ne tente rien ne gagne jamais». Il y a beaucoup de domaines où je dois progresser et peut être que je dois apprendre à me mettre en avant un peu plus mais cela fait partie de mon éducation, où le respect de l’autre est le fil conducteur de mes valeurs. Il serait prétentieux pour moi de dire ce que je vais apporter à l’équipe, c’est plutôt à l’entraîneur de le décider. Par contre je mettrai toute mon énergie dans la vie du groupe tant sur le plan relationnel que sportif, pour ne pas être un caillou dans la chaussure mais plutôt une valeur ajoutée.

– Enfin, as-tu une derniere chose à ajouter ?

Pour avoir vécu la montée du PAUC à tous les étages, vers la Lidl StarLigue, je sais que la réussite d’un club ne passe que par la synergie commune de toutes les parties du club. Les jeunes, les entraîneurs, les bénévoles de l’ombre et le groupe de dirigeants, mais aussi les joueurs et le coach sont importants. Mais le public est aussi un facteur indéniable… Sans les supporters, un club n’est rien… J’espère que le jeu que l’on produira et les résultats positifs rempliront les tribunes de Pablo Neruda pour les saisons à venir !